L’hindouisme est l’une des plus anciennes religions et c’est la troisième religion la plus pratiquée au monde.
Pourtant peu répandue en France, elle se pratique notamment en Inde et à la Réunion. Cette religion comporte de nombreux rites qui changent parfois en fonction du pays.
Les hindouistes respectent un ordre universel cosmique qui se nomme le dharma. Le dharma détermine le cycle de la réincarnation et octroie l’immortalité à l’âme humaine. Dans l’hindouisme, la mort est donc perçue comme un passage pour l’âme et non une fin. Les hindouistes voient la mort comme une libération.
Pour eux, ce n’est pas un moment triste ou dramatique. C’est plutôt un moment de joie pour le défunt qui accède à un meilleur état que celui qu’il a connu durant son vivant.
Votre conseiller funéraire vous est dédié et vous accompagnera avec bienveillance et professionnalisme à chaque étape, dans chacun de vos choix pour vous aider à traverser cette 1ère étape primordiale et douloureuse. Il veillera à instaurer et maintenir le climat de confiance indispensable à des prises de décisions sereines. Il vous conseille, propose mais c’est bien à vous qu’appartiennent les décisions.
Son rôle est de vous écouter, de vous accompagner dans l’organisation de funérailles personnalisées pour vous permettre d’offrir au défunt un dernier hommage qui respecte vos convictions ou ses dernières volontés.
L’hindouisme considère qu’un être humain se trouve sur plusieurs niveaux vibratoires appelés koshas. Ces niveaux sont représentés sous formes d’enveloppes, on retrouve parmi elles : l’enveloppe matérielle temporaire qui est le corps, l’enveloppe mentale, l’enveloppe pranique d’énergie vitale, le corps de la connaissance intuitive et l’enveloppe de félicité.
Les hindouistes voient le corps physique comme une enveloppe temporaire de l’être humain. Au moment de la mort, il y a un cycle de réincarnation qui traverse 5 niveaux vibratoires.
Les 5 niveaux vibratoires qui constituent le cycle de réincarnation sont les suivants :
Au moment du décès, les niveaux se replient les uns sur les autres jusqu’à atteindre l’enveloppe de félicité.
En hindouisme, le karma a son importance puisque c’est en fonction de lui que l’âme se replie à chaque niveau.
Il existe le karma positif : dans ce cas, le défunt peut atteindre un statut de dieu et donc rejoindre les planètes célestes, ce qui représente le niveau vibratoire le plus élevé.
Et il existe également un karma négatif : c’est lorsque l’être humain a exécuté un grand nombre de mauvaises actions durant son vivant. Dans ce cas, l’âme va incarner une nouvelle enveloppe physique terrestre, ou un lieu vibratoire inférieur à celui dans lequel il était.
Des rituels sont mis en place pour accompagner la personne dans ses derniers moments de vie. Il faut la mettre dans un état d’esprit serein ce qui va l’aider à aller plus facilement vers les prochains niveaux vibratoires.
Les proches doivent accompagner la personne mourante jusqu’à ses derniers instants. La tradition veut que le crâne de la personne en fin de vie soit rasé : cela permet de libérer le septième chakra, appelé chakra de la couronne. Une bougie est ensuite placée derrière la tête, ce qui permet de guider l’âme vers les prochains niveaux vibratoires.
Suite au décès, durant trois jours, le corps du défunt est veillé et les proches se réunissent pour réciter des prières.
Chez les hindouistes, il est de coutume de placer des cendres et des gouttes sur le front du défunt et du basilic sur sa bouche, pour le bénir. Les soins de conservation sont formellement interdits dans la religion hindouiste. Pour la conservation, on applique un onguent à base de beurre sur la peau du défunt. Ensuite, on le vêtit de blanc (ou de rouge, parfois, pour les femmes) et on couvre le corps de fleurs.
Le corps du défunt est béni à par un pandit qui est un sage, une figure religieuse de l’hindouisme en Inde. Ce pandit va ensuite effectuer la cérémonie et réciter des mantras.
En Inde, le corps est brûlé sur un bûcher après avoir été enveloppé dans un linceul et couvert de fleurs. C’est leur manière de crématiser les défunts. Selon la croyance, le corps est une enveloppe qu’il faut brûler pour libérer la parcelle éternelle. Lors de cette cérémonie, c’est le fils aîné qui allume le bûcher et qui a le devoir de disperser les cendres dans un cours d’eau. Suite à ce processus, il est dit que l’âme va rester sur Terre, en dehors du corps, entre 10 et 30 jours puis passera au niveau supérieur.
En France, il n’est pas autorisé de crématiser un défunt sur un bûcher. Il est donc obligatoire de passer par un service de pompes funèbres.
Le corps est placé dans un cercueil. Les proches recouvrent le corps de pétales fleurs, comme le veut la tradition, et parfois de grains de riz. La veillée est permise, c’est pourquoi la cérémonie a lieu minimum 3 jours après le décès.
La cérémonie, appelée Puja, a lieu au crématorium. Lors de cette cérémonie, le Brahmane récite des gestes et mantras.
Au moment de la crémation, c’est le fil aîné qui donne son aval : cela permet de respecter la tradition. Les proches peuvent assister à la mise en flamme au crématorium.
Suite à la crémation, les hindouistes ont des pratiques de purification puisqu’ils perçoivent la mort comme polluante.
Durant treize jours, les proches vivent de manière sobre : ils ne consomment pas d’alcool, pas de viande, ne peuvent pas porter de vêtements de couleurs, ni de bijoux, ni de maquillage.
Au quatrième, dixième et quatorzième jour, l’entourage se retrouvent à la maison du défunt pour prier.
Le quatorzième jour se passe l’acceptation de la mort de la part des proches, aussi appelé shuba vikram.
Un an après le décès, l’entourage se réunit pour célébrer le défunt en organisant une fête en son honneur.
Vous en savez plus sur les rituels hindouistes, sur la manière dont ils perçoivent la fin de vie et ce que l’âme représente pour eux.